Un aquarium pour cultiver sa spiruline à la maison ... C'est possible ...

Avec une méthode simple ... Un milieu de culture bio et naturel ... En intérieur ou sur terrasse

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jeudi 19 février 2015

Milieu de culture et nourrisement

culture-spiruline-eau-de-cendres-purins-orties-sirops-de-ferPrincipes de mise en oeuvre et dosages

La méthode présentée était initialement basée sur l'utilisation de produits naturels (cendres et purins).J'ai finalement abandonné le purin en expliquant pourquoi ici, la culture de spiruline c'est pas si simple ? Je glisse donc les correspondances ad hoc pour une utilisation avec des substances issues de la chimie agro-alimentaire qui peuvent alors se trouver dans les magasins dédiés d'agriculture comme les Points Verts, les mieux approvisionnés et avec les meilleurs conseillers.



 Schéma de principe - Normes - Dosages Préparations
 
Eau – Sel -Cendres – Orties (ou consoudes ou urine) – Thé vert – 2 citrons – 3 cl de vinaigre – 1 poignée de clous


Petit préambule et parallèle



Prenons un exemple et méditons cela pour savoir que l'on peut faire simple en partant du mieux connu. Je souhaite disposer de beaux plans de géraniums pour fleurir un massif à mon domicile...


Option 1 : Je respecte tous les fondamentaux  de l'horticulture traditionnelle. Semis en couche sur sable avec un fongicide, repiquage en mini-godets puis en godet 4 x 7 avec un mélange terreau (70%), tourbe (20%), sable (10%), et un arrosage supplémenté NPK 4-6-8. J'obtiens de superbes plantes.

Option 2 : Je place mes semis en pleine terre à une saison suffisamment tiède dans un substrat juste enrichi d'un bon terreau. Soleil ultérieur et arrosages abondants (sauf au début de sa croissance le géranium aime bien parfois manquer de l'eau qui favorisera sa floraison plus tard) et j'obtiens des plants tout aussi superbes.

L'objet ici n'étant pour lors pas celui de la construction d'une étude, ni celui de déterminer le meilleur milieu de culture et ni de rechercher la production d'une spiruline hors norme, je me limite à reproduire et à communiquer les grandes lignes, fondement seulement d'une culture qui peut prospérer et peut le faire dans de bonnes conditions sanitaires

Ce que vous trouverez ici est le pendant de l'option 2 pour la culture de la spiruline en aquarium en micro-production familiale.

Pour du détail plus technique je renvoie aux ouvrages désignés en fin de"l'à Propos" ou sur la page de la bibliothèque,
tous deux accessibles ici ou depuis l'accueil.

Schéma de principe


Distinguer milieu de culture et nourrissement

 
Diagramme des flux pour la culture et la production de la spiruline (Fox  1976)


 Normes à respecter


 
22°C < température < 38°C
8.5 < pH < 11.3
0.5 < Secchi < 5
1000 < densité < 1020
18 cm < hauteur des cultures < 22 cm


Dosages préconisés


 

Selon leurs auteurs, différents milieux de culture sont préconisés. Si les facteurs essentiels sont toujours les mêmes salinité + alcalinité + lumière, ce sont les sources d'amendements en engrais et en oligo-éléments qui diffèrent.  Matières issues de la filière de la production chimique agricole lorsqu'il s'agit de mettre en place une culture de rentabilité et matières issues directement du milieu naturel dans la formule que je présente ici.
L'utilisation de matières issues directement du milieu naturel est en effet l'alternative si l'on ne dispose pas de ces produits de la filière agricole, ou si l'on veut faire sans. 
Ainsi, c'est l'utilisation de l'eau de cendres, de filtrats de végétaux fermentés (purins) ou d'urines et du sirop de fer (mais on peut citer aussi pour mémoire,  l'utilisation de broyats fermentés de dattes, l'utilisation du salpêtre, de la saumure, d'eaux usées retraitées).

Pour comprendre ce qu'il nous faut 


Ci-dessous (en g/litre) un tableau comparatif et la correspondance des dosages d'intrants utilisés d'une part avec les matières de l'industrie chimique (selon Jourdan) et, d'autre part avec des produits issus directement du milieu naturel.
Intrants de l'industrie chimique
Intrants naturels
Bicabornate de sodium (NaHCO3)
8 g/l


Eau de cendres 300 à 500 gr /l
(selon procédé de fabrication)
+
Sel marin non purifié 2, 60 à 4 g/l
(Fonction salinité eau de cendres)





Sel marin non purifié (NaCl)
5 g/l
Nitrate de potassium (KNo3)
2 g/l
Sulfate de Magnesium (MgSO4 -7H2O)
0,16 g/l
Phosphate monoammonique
(NH4PO - 12H2O)
0,08 g/l
Urée (CO NH2²)
0,015 g/l
Purin d'ortie 8,5 g/l
ou
urine 4 g/l
Fer (FeSO4 -7H2O)
0,005 g/l
Solution de fer en sirop (éventuellement) 0,015 g/l


Et ci-dessous un tableau des dosages pour un milieu de culture avec intrants naturels
(en litres pour 100 litres)
Pour faire simple : Eau de cendres  + Sel + Purin (ou urine) + solution de fer (éventuellement) ... et rien de plus


(1)(2) Voir le paragraphe sur la préparation de l'eau de cendres
Intrants
Volumes
(Pour 70 l d'eau)(1)*
(Pour 50 l d'eau)(2)*
Eau de cendres
30 litres (1)*
50 litres (2)*
Sel
260 grammes puis effectuer des mesures et complémenter
jusqu'à obtenir un dosage de 13 grammes / litre (maxi total 400 g)
Urine
ou
purin
0, 4 litre
ou
O, 850 litre
Sirop de fer
15 grammes soit 1,5 cl

Nourrissement


Après chaque récolte. C'est l'apport des éléments nécessaires pour l'alimentation et donc la croissance de la spiruline.

Après chaque récolte on rajoute du fer et du purin d'orties en proportion du volume de récolte humide prélevée.

Fer : O,5 grammes de sirop de fer (pour 200 litres)
Urine : Mettre le double du poids de la quantité de spiruline fraîche récoltée
Purin : Mettre 4 fois le poids de la quantité de spiruline fraîche récoltée 

(A adapter bien entendu selon les mesures du milieu)

En effet on peut (et même on doit) entre deux récoltes réajuster  le milieu avec le sel et / ou l'eau de cendres, l'eau ou le purin.
Pour connaître les indicateurs et les signaux d'alarmes on peut voir ici en fin d'article.


Recommandations et préparations

L'eau 


Utiliser bien sur une eau potable et peu calcaire. A ces conditions on peut utiliser l'eau du robinet que l'on prendra soin de laisser à l'air libre 48 heures avant toute utilisation pour permettre l'évaporation de la quasi-totalité du chlore présent. 

Mais on peut aussi préférer l'eau d'une source (si on en a la possibilité) ou même l'eau de pluie. Attention toutefois aux micros-polluants que peut contenir cette dernière si elle est issue du ruissellement ou prélevée en ville).

Quantité : 50 ou 70 litres (selon la méthode de préparation de l'eau de cendres)


L'eau de cendres


[Son utilisation lors de ma première expérience n'a pas posé de difficulté. Bien au contraire le PH semble bien plus stable à maintenir, idéalement à 10. J'y reviendrai sans aucun doute]
 
Les professionnels ajustent les apports en fonction des analyses du milieu. Ici à la maison, impossible (trop onéreux) alors nous travaillons sur une valeur moyenne en respectant certaines règles. 

Les cendres de bois sont principalement riches en calcium  et en potassium mais aussi, en quantité notable, en phosphore et en magnésium. On y trouve des métaux lourds en pourcentage fonction de l'espèce et un PH compris entre 10 et 13.

LIENS POUR EN SAVOIR PLUS
 

Dune manière générale on peut considérer que l'on a 48% de chaux, 13% de potasse et 9% de soude. On trouve davantage de chlore dans les résineux que dans les feuillus (7 fois plus) et davantage d'acide phosphorique dans le peuplier ou le tremble que dans le chêne (2 fois plus).
On peut par ailleurs considérer que l'on a 2,5 à 4,6% de magnésium, 1 à 6% de phosphore, 3% d'oxydes (fer, manganèse, sodium pour les valeurs les plus importantes).

A retenir: les matières carbonées résiduelles (charbons) si elles sont plus riches en potasse, contiennent aussi des goudrons. On prendra donc soin de ne conserver que la cendre blanche après tamisage.

Conclusions : 

Tous les éléments nécessaires pour apporter sa basicité à l'eau de culture (et une partie des sels) sont bien présents. Une fois le filtrat réalisé et versé dans l'eau du milieu de culture il conviendra seulement de réajuster le PH (si besoin) par un ajout d'eau ou de filtrat de cendre, toujours par petites quantités.


Réaliser l'eau de cendres:

C'est donc en principal la source de l'alcalinité et une partie de la source en sels.

Dans les deux options choisies ci-dessous, tamiser la cendre pour ne conserver que la cendre blanche, sans suie

Utiliser de la cendre de peuplier, chêne, orme, tilleul et en tout cas exclure les résineux (trop chlorés). Pour ma part j'utilise chêne, peuplier et tilleul.

Option 1: 


A raison d'1 Kg de cendre de bois pour 5 litres d'eau. On peut utiliser comme dispositif un seau, une passoire dans laquelle on dépose un tissus et la cendre par dessus et verser l'eau ensuite sur les cendres en faisant plusieurs passages.
Il faut ensuite laisser le substrat se carbonater pendant une quinzaine de jours à l'air libre en le remuant de temps en temps.
A l'issue, avant de l'adjoindre à l'eau avec le sel, prendre soin de mesurer le taux de sel du filtrat. 

Avec cette option on peut raisonnablement considérer qu'une intégration de 30% de filtrat de cendre doit parfaitement convenir pour la culture (JOURDAN).

  
Option 2 :

Faire "macérer" 6.65 Kg de cendres dans 100 litres d'eau pendant 15 jours à l'air libre pour laisser carbonater puis filtrer et rajouter à l'eau (50%) après mesure du taux de sel.
http://spirulinesociale.free.fr/docs/spiruline.pdf

J'ai finalement travaillé avec cette option qui limite les manipulation
665 G de cendres pour 10 litres d'eau

Après 15 jours de macération, une filtration est réalisée au moyen d'un simple tee-shirt et d'un entonnoir. Les stockage est fait en bidons de 20 litres. A ce stade, le PH est compris entre 12 et 13

Le "miélat" de cendre restant retourne au terreau du jardin

Quantité : 30 litres   (Option 1) - 50 litres (Option 2)



Le sel 

 
Les oligo-éléments nécessaires sont généralement apportés par le sel. Sélectionner un sel non traité aux anti-agglomérants et, pour faire tout à fait bio, issu de la plus proche production pour limiter la dépense CO2 liée au transport. 
Attention, la valeur moyenne à apporter sera à adapter en fonction du taux de sel de l'eau de cendre. 

 Quantité : A adapter de 260 à 400 g / 100 litres

Le purin d'ortie 

[J'ai personnellement banni son utilisation à l'issue de ma première expérience qui s'est révélée être un échec. Sans instrumentation et sans mesure quotidienne il semble extrêmement difficile de gérer le taux de minéralisation.On doit pouvoir l'utiliser mais à condition d'y aller très très doucement]

C'est la source de l'azote (organique) qui vient remplacer l'urée (minérale) et, dans une certaine mesure, la préparation en fer. On y trouve logiquement aussi tout le nécessaire y compris en matière d'oligo-élément,  pour peu que la récolte d'ortie soit bien choisie, c'est à dire en fonction de la saison mais aussi du milieu, donc du lieu de récolte, à sélectionner minutieusement.

(Urticamania pour en savoir plus ou ici une étude sur l'ortie dioïque).

Difficile néanmoins de trouver des études avec le dosage exact des constituants  NPK puisque l'autorisation de vente a été assortie d'une règle qui veut que l'ortie ne soit pas désigné comme un engrais. J'ai néanmoins trouvé cela :

Engrais NF U 42-001 Engrais d'origine végétale N-K 1.2,5. 1% d'azote organique total (N) et 2,5% d'oxyde de potassium (K2O).

Pour faire le parallèle, savoir que des engrais minéraux contiennent jusqu'à 3% d'azote. C'est donc pour obtenir des concentrations similaires que l'on va au moins doubler l'intrant en purin d'ortie (d'autant que le processus de transformation d'azote organique en azote minérale va absorber du carburant)
Engrais NF U 42-001 Engrais d'origine végétale N-K 1.2,5. 1% d'azote organique total (N) et 2,5% d'oxyde de potassium (K2O). Produit utilisable en Agriculture Biologique.

Source: http://www.toutallantvert.com/engrais-dorties-preles-et-fougeres-2l-solabiol-p-3060.html
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Composition : Engrais NF U 42-001 Engrais d'origine végétale N-K 1.2,5. 1% d'azote organique total (N) et 2,5% d'oxyde de potassium (K2O). Produit utilisable en Agriculture Biologique. Conforme au règlement CEE 2092/91 modifié.

Source: http://www.toutallantvert.com/engrais-dorties-preles-et-fougeres-2l-solabiol-p-3060.html
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Retenir en priorité : des plantes ayant poussé à l'ombre, au jardin en parties humides ou en bord de rivière qui sont les plus riches en composants, notamment fer et béta-carotène.

Préparer le purin :

Dans un contenant plastique ou similaire (mais pas de métal) mettre 1 kg d'orties  fraîches et hachées avec 9 l d'eau de pluie de préférence ou de source et laisser fermenter de 6 à 21 jours selon la température ambiante.

Ici, dans un arrosoir

Ex : 5 à 6 Jours à 30° C ou 14 jours à 20° C ou 21 jours à 5° C. 

C'est la phase de fermentation qui nous intéresse et non la phase de putréfaction. Remuer le mélange quotidiennement. De petites bulles remontent à la surface. Quand celles-ci ne se forment plus, la fermentation est terminée.

Le filtrer finement avant sa dilution au moyen d'un collant par exemple et le stocker à l'abri de la lumière et du gel dans des bidons en plastique opaques bien remplis (pour éviter au maximum la présence d'oxygène) et fermés hermétiquement.

Quantité : Comme ci-dessus dans le tableau mais on peut le diluer à 20%
avec de l'eau pour éviter un apport trop brutal au bassin. On a donc dans ce cas 1 litre de purin pour 5 litres d'eau et on apporte donc 8 litres 50 de cette préparation pour 200 litres. 

Comme il s'agit ici d'une source d'azote organique et non minérale à l'instar des substances de la chimie agricole, il peut y avoir un risque de salissement du milieu lors de la transformation de l'azote organique en composé minéral. Le dosage doit resté PRECIS, ADAPTE et TRES MESURE. J'imagine que l'on doit devoir diminuer le dosage au fur et à mesure du développement de la culture et de son réchauffement... mais difficile de savoir sans mesure.
 

Le fer

[Son utilisation en sirop semble parfaitement convenir]

Logiquement présent en quantité suffisante dans le purin d'ortie (très riche) il est alors facultatif (voire inutile ) d'en rajouter (risque de précipitation mais on doit essayer).
Préparer le sirop :

Pour un volume d'1 litre de préparation en bouteille verre, prendre une poignée de vieux clous, les noyer sous du vinaigre blanc (approximativement un verre), ajouter le jus de trois gros citrons et compléter en eau avec un thé vert fortement infusé pour éviter la précipitation du fer. Laisser travailler 15 jours à l'ombre au frais en remuant de temps en temps

Quantité : 3 grammes de sirop (3 cl) / 200 litres - 1/2 c à café

Le PH 



Il est directement dépendant du dosage de l'eau de cendre (ou du bicarbonate) (alcalinité) avec des variations qui interviendront en fonction des fluctuations du CO2 notamment. Avec une agitation, un bon dosage des intrants et un ombrage corrects il ne devrait pas y avoir de difficulté.

La température - La lumière 



Rappelons nous les valeurs moyennes de l'idéal en milieu naturel, 25° 3 + un fort ensoleillement (je n'ai pas trouvé de valeur moyenne mesurée en lux mais fort ensoleillement doit s'entendre à une valeur de luminosité à hauteur du tropique du cancer donc plus importante que sous nos latitudes).

On peut donc garder à l'esprit : 


Trop de lumière sur une culture trop froide = Danger 
Trop de chaleur sur une culture peu éclairée = Danger

L'utilisation du thermomètre avec un paramétrage quotidien en fonction de la luminosité (ensoleillé/couvert) doit donc permettre de contribuer à réguler le milieu en faisant osciller la température entre 23° (couvert) et 28° (ensoleillé)  pour tenter de forcer au mieux la croissance. 
Penser à ombrer IMPERATIVEMENT la culture pour éviter un soleil direct, à fortiori en intérieur derrière une baie-vitrée, où le rayonnement est en général très très agressif.

L'agitation


Elle est réalisée au moyen de la pompe de circulation décrite dans le § matériel. Elle doit être réalisée en douceur sans "casser" la spiruline. L'idéal semble bien être l'utilisation d'un système avec pales. Ici pour des raisons de praticité j'ai préféré une pompe avec système venturi et un faible débit pour juste déplacer les spirulines du fond vers la surface et éviter la stagnation. 

Une fois préparé le volume des intrants, il ne reste plus alors qu'à réaliser l'ensemencement


Précautions et Polluants :


On peut se poser la question de la pollution du milieu par des bactéries non désirées et dangereuses pour la santé.


C'est en fait l'alcalinité (ou basicité, c'est la même chose) du milieu avec sa salinité qui vont tuer ou empêcher le développement de ces bactéries pour ne laisser croître que la spiruline, dès lors que le PH est supérieur à 9,5 



Stockages : 


Dans la mesure du possible on ne réalise pas de stockage des intrants (eau de cendres, purins sirops de fer) et on prépare au fur et à mesure des besoins en tenant compte des temps totaux de préparation.
Néanmoins en cas de stockage, privilégier bidon opaque, à l'abri de la lumière et de la chaleur, fermés.

Signaux d'alarme :

Une spiruline en bonne santé est d'une couleur vert-bleu profond et sombre mais il peut arriver :

La culture pâlit ou est très épaisse, de la boue se forme au fond : trop de lumière ou de nourriture. Purger les boues, ombrer, récolter sans réalimenter, voire en cas extrême, rajouter de l'eau.

Les spirulines se rassemblent en grumeaux au fond du bassin : C'est un symptôme de stress (trop forte dilution ou choc thermique ou carence en azote). 
Ombrer, apporter de l'azote (si l'on a exclu le choc thermique) remuer souplement pour défaire les grumeaux. 

Au toucher la culture est gélatineuse : manque d'azote et de soufre dans un milieu qui produit alors des sucres en excès. Rajouter purin et ou urine.

De l'écume se forme : Signe d'un excès de soleil. Ombrer, réduire le brassage.

Si vous avez d'autres astuces, n'hésitez-pas avec le bloc commentaire !



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